Morceaux de morue à
la chair ferme et délicate mélangés aux meilleures huiles végétales, la
Brandade est un secret qui n’appartient qu’à Nîmes. De longues recherches ont
abouti à la mise au point de la Brandade Raymond, afin de garder intacte sa
souplesse, son onctuosité et sa saveur digne de la Brandade fraîche.
Après une sélection
minutieuse, les morues séchées et salées sont dessalées et pochées pendant une
durée variable selon leur épaisseur ; elles sont alors mélangées dans des cuves
avec des huiles choisies spécialement.
La Brandade de Nîmes
révèle toutes les saveurs de la morue salée et sa texture est fine et
mousseuse. La Brandade à l’ancienne préparée avec des filets de morue
effeuillés à la main a une texture fibreuse et son goût est très délicat.
Née à Nîmes, la
Brandade doit son origine à la Route du Sel… En effet, à cette époque du 18ème
siècle, avant de partir pour une longue saison de pêche dans l’océan glacial
arctique, les grands Terre-neuvas de Saint Malo, s’approvisionnaient en sel
pour mieux préparer et conserver la morue. Pour payer, les négociants
pratiquaient le troc, méthode usuelle à cette période.
C’est ainsi qu’à Aigues-Mortes (Port de Sel) des tonnes de morue se sont échangées contre des sacs de sel…
Ces morues séchées et
salées convenaient parfaitement au climat sec et chaud du Sud de la France, ce
qui donna, un jour, l’idée à une Nîmoise très créative, de broyer la chair de
morue dans un mortier de pierre, pour la délayer et la mélanger à des huiles
fines et parfumées des garrigues environnantes.
La Brandade de Morue
de Nîmes était née.
La Brandade fait
partie de l’héritage culinaire Français et l’authentique Brandade ne peut que
provenir de l’ancienne citée Romaine de Nîmes.
Les secrets de sa
préparation sont légués depuis cinq générations, lui assurent souplesse,
onctuosité et saveurs remarquables.
Le mot brandade
provient de « branler » ce qui veut dire « touiller » (mélanger et remuer). On
mélangeait poisson et huile en touillant, on faisait une « branlade » qui s’est
transformé en Brandade.
Fondée en 1879 par Jules Raymond, la maison Raymond se spécialise dès
son origine dans la fabrication de la brandade de morue… elle est l’une des
plus anciennes à Nîmes.
En 1910, Antonin Raymond prit la succession de son père Jules Raymond à
la tête de la fabrique. Quelques années plus tard, en 1923, Antonin fut remplacé
par son fils Julien qui dirigea la maison Raymond jusqu’à la seconde guerre
mondiale.
A cette époque, la vente était réalisée uniquement à Nîmes. En 1939,
Edmond Geoffroy, employé de la S.N.C.F., rachète la moitié de l’affaire
secondant Julien Raymond alors très âgé. Sous son influence, le syndicat des
brandadiers est créé le 18 octobre 1940.
Peu de temps après, il est envoyé en Allemagne pour réaliser les
travaux forcés. En 1942, la production est arrêtée à cause de la guerre.
Après plusieurs tentatives d’évasion, il revient en France, trouvant la
fabrique moribonde, il en rachète la totalité des parts. Le 27 mai 1944, la
fabrique fut entièrement détruite au cours du bombardement de la ville de Nîmes
par les alliés.
En 1947, M. Geoffroy décide de monter un magasin de vente de la
brandade ; à cette époque, on y réalisait la vente au seau. Le magasin de la
rue Nationale était situé à côté du marché Saint Charles, dès cinq heures du
matin, les épiciers et les grossistes venant s’approvisionner au marché, se pressaient
pour acheter la brandade de chez Raymond-Geoffroy. La brandade était vendue
fraîche en seaux qui partaient chaque matin par camions chez les revendeurs et
en « express » sur Paris et les grands centres. Deux camionnettes assuraient la
distribution des épiciers et des grossistes de Nîmes ainsi que des villages
environnants.
La fin de la seconde guerre mondiale a marqué une étape importante dans
l’industrie de la brandade.
Chaque année M. Geoffroy assistait à la foire alimentaire et aux
différents salons concernant des outils et des machines liés à la
production de brandade.
Et puis…
En 1965, Messieurs Ausset et Silhol rachètent l’entreprise et
créent une société anonyme dont la raison sociale consiste à développer
des spécialités Nîmoises d’alimentation Raymond-Geoffroy, dont Robert Ausset
assurera le développement.
La société passe à la vitesse supérieure en 1968, en même temps qu’elle
emménage dans de nouveaux locaux situés au marché gare. Elle acquiert une
chaîne automatique augmentant sa production de 50% et se lance dans la
conception de nouveaux produits tout en gardant une ligne directrice de
spécialités méridionales : la tapenade noire, la tapenade verte, la crème
d’anchoïade.
Une gamme complète destinée à l’apéritif et au grignotage (Canapé) est
créée en 1990 : velouté au Roquefort, au crabe…
Associés à parts égales, les fils de Messieurs Ausset et Silhol
prennent la direction de l’entreprise en1988.
Suite aux inondations en 1988, une nouvelle usine s’impose et en 1990,
ils créent une nouvelle usine située dans la zone industrielle de Grézan à
Nîmes et obtiennent immédiatement l’agrément CEE.
1992 marque le début de la démarche Qualité avec pour objectif la
certification de l’entreprise selon la norme ISO 9002. En 1995, c’est le début
de la démarche HACCP, obtenue dès 1996. L’ISO 9002 a été obtenu et en 2008 la
société obtiendra l’IFS (International Food Standard).
Depuis 1998, l’entreprise débute une mise en place de politique
d’exportation pour la majeure partie de ses produits.
En 2001, la société Raymond-Geoffroy rachète la société Mer Hérault
Poly Production, fabricant de soupes de poissons, terrines et brandade.
Aujourd’hui, elle compte une trentaine de salariés.
Tout au long de son développement, Raymond-Geoffroy a privilégié le
respect des traditions tout en étant à la pointe des normes d’hygiène et de
qualité.
La Brandade Raymond-Geoffroy est disponible à French Touch Delicacies en
conditionnements de 190g, 385g, 775g et
1,5kg.
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